Silence on tourne à Adriana

Notre établissement a eu la chance d’être sélectionné pour participer au Festival Cinélatino à Toulouse, projet financé par la DRAC/DRAAF et l’ARCALT.
Durant une semaine, une classe de Terminale Bac Pro Technicien Conseil-Vente en Animalerie et Produits de Jardins s’est munie de caméras et micros.
Afin de les préparer à être membre du jury films documentaires ils ont eu à leurs cotés en résidence durant une semaine sur l’établissement la réalisatrice Colombienne Catalina Villar. Louise Legal de l’ARCALT les a préparé à l’analyse filmique et au montage de films documentaires. Un grand merci à Catalina et Louise pour leurs apports théoriques et techniques mais aussi de leur avoir transmit leur passion pour le cinéma. Cinq films et un diaporama photo pour «sensibiliser sur la création de documentaires », a expliqué Béatrice Marchandise, professeur d’Education Socio-Culturelle. Les sujets réalisés sont en rapport avec la vie dans l’établissement.
Louise Legal de l’Arcalt, a indiqué que la moitié de la classe ira «au Festival ciné latino à Toulouse, en mars prochain. Le groupe sera jury documentaire, c’est la seule classe de la région qui a ce rôle».
Les 24 néoproducteurs ont bouclé un travail loin d’être évident. «Réussir à raconter quelque chose en si peu de temps, ce n’est pas simple» a conclu la réalisatrice, visiblement conquise par l’expérience.
Le groupe jury était impatient de venir au Festival afin de voir les films documentaires en compétition et de rencontrer les réalisatrices et réalisateurs. Toutes ces rencontres ont été riches en échanges, en expériences de vie. Les films étaient tous différents et chargés en émotion, parfois la relation était forte . Chacun des films étaient de qualité et ce fut difficile de choisir pour n’en garder qu’un seul.
Suite à leurs débats, leur choix s’est porté sur le film : PRIMAS de Laura Bari.

 

Ils ont fait ce choix car c’est un documentaire qui n’a pas peur d’aller à l’encontre de certains tabous, très actuels, qui décrit le viol sous ses différentes formes.
La manière intime dont les deux jeunes filles se dévoilent donne une particularité inédite au film documentaire. L’émotion du film leur a paru essentielle grâce à l’authenticité transmise par le sourire de ces deux jeunes filles
Ce film paraît utile pour aborder un sujet tabou d’autant plus d’actualité présent dans notre société.
La mise en scène leur a permis de se sentir concerné par l’émotion du sujet.
Les prises de vue rythmées permettent au public de s’attacher aux personnages et d’apaiser nos regards sur la problématique.
Ce groupe jury constitué de 7 élèves participera au Festi Jeune à Montpellier le Jeudi 17 Mai pour présenter le projet.